Film « Fanon »  le 27 janvier 19h à Utopia, suivie d’une rencontre avec Salim Djaferi

Partenariat avec La Garance, scène nationale de Cavaillon

  • Le film « Fanon »  le 27 janvier 19h à Utopia Manutention
    Séance unique à UTOPIA le lundi 27 janvier à 19h, en partenariat avec le Théâtre de la Garance de Cavaillon, suivie d’une rencontre avec Salim Djaferi, metteur en scène et comédien.
  • La Garance, Scène nationale de Cavaillon, en partenariat avec l’UPA, accueille le spectacle Koulounisation de Salim Djaferi le mardi 28 janvier à 20h.

Le film FANONAbdenour ZAHZAH – Algérie / France 2024 1h31 – avec Alexandre Desane, Nicolas Dromard, Gérard Dubouche, Omar Boulaakirba…

FANON1953, Algérie française.
Frantz Fanon, un jeune psychiatre noir, est nommé médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville.
Il va tenter de mettre en pratique ses théories de « psychiatrie institutionnelle » mais va se heurter aux méthodes racistes en cours à cette époque.
Fanon est un militant anti-colonialiste, né en Martinique, qui s’est battu pendant la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Forces françaises libres, où il expérimente douloureusement le racisme et la société coloniale. Étudiant en médecine, il se spécialise en psychiatrie mais étudie aussi la philosophie et la littérature.

En 1952, il publie Peau noire, masque blanc, un ouvrage dans lequel il pourfend les théories raciales et décrit les mécanismes et la violence du colonialisme : l’aliénation, l’humiliation et l’exploitation des peuples et des cultures indigènes.
En 1953, il devient médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Confronté aux injustices de la société coloniale comme aux névroses des populations qui les subissent, il élabore des méthodes pour traiter les effets psychologiques du système colonial sur les colonisés, notamment la dépersonnalisation et la déshumanisation.

Analysant les blessures et les stigmates psychologiques de la colonisation, il théorise le renversement radical de ce régime et la désaliénation des colonisés dans Les Damnés de la terre (1961).

Plutôt qu’un biopic, Abdenour Zahzah choisit de se concentrer sur ces trois années passées à Alger.
Il décrit de façon très documentée sa prise de conscience politique, jusqu’à sa démission en 1956.
Fanon rejoindra le FLN mais décèdera avant d’assister à la libération de l’Algérie.

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